« Il est peut-être plus pratique, plus confortable – voire plus poétique de mourir jeune et ainsi de ne pas supporter le poids de vieillir.
Mais dans ce cas, qui finira ma vie ? Quel être pourra dire qui je suis ? »
Voici les quelques lignes qu’a écrites Marilyn dans ses Carnets.
Et je répondrais à Marilyn :
« Il faut vivre en écrivant, écrire en vivant. C’est en écrivant qu’on finit le beau récit de sa vie, et cette fin signe toujours un commencement.
Être sa propre voix qui laissera longtemps sa trace dans le silence qui suivra :
telle est,
à mon sens,
la Vie
achevée. »
Géraldine Andrée
