Tu me dis que tu dois écrire au minimum trois pages aujourd’hui, et que l’on peut remettre à plus tard la promenade sous les feuillages car tes feuilles blanches t’attendent derrière la porte de ta chambre.
Et je te réponds que tu dois vivre
car à quoi bon décrire la joie, si tu t’éloignes des lueurs des abeilles ?
Comment dessiner la trame de ton histoire si tu n’empruntes pas ce sentier qui ondule au soleil ?
Et comment faire grandir tes personnages si tu n’écoutes pas la voix des enfants ?
Alors, commence à vivre
pour rendre Tout ce que tu écris
vivant !
Géraldine Andrée