Je suis attirée par la page comme par l’infini.
Lorsque j’ai joué, ri et dansé sous les étoiles d’été, je reviens à l’encre.
Je profite de la moindre lueur pour noter tout ce que j’aime.
Et lorsque j’ai de la peine,
lorsque je cherche un astre dans la nuit noire,
je trace le chemin d’une phrase sans savoir où il me mène,
quitte à oublier qui je suis,
petit point gris dans la blanche lumière de l’espace
à partir duquel commence l’infini.
Géraldine Andrée