Toute la journée, tu t’es senti(e) en marge. Tu n’as pas pu avancer. On ne t’a pas laissé(e) placer un mot. Tu t’es reproché d’avoir été trop effacé(e) face à ceux qui ne t’accordaient aucun espace.
Qu’importe.
Ici et maintenant, assis dans le silence, à ta table,
tu existes
car la page
te regarde.
Géraldine Andrée