Je t’ai trop longtemps retenu captif dans ma mémoire,
toi qui me murmures au cœur de la nuit :
« Je veux être libre. »
Alors, sous la lampe qui m’éclaire juste avant l’aube,
je détache une feuille
de mon cahier de souvenirs
et à la pointe de ma plume qui écrit
ton nom et ce seul mot, Adieu,
crépite l’aile de papier.
Tu t’es envolé.
In memoriam, nuit du 11 au 12 novembre 2018
Géraldine Andrée