Si je devais partir précipitamment
en n’emportant qu’une seule chose
pour ce long voyage
d’où il me serait impossible de revenir,
je mettrais dans ma poche
mon carnet de haïkus
destiné à la récolte
de tous mes regards,
toutes mes intentions,
toutes mes émotions
sur les futurs instants
qui m’attendent.
Géraldine
