J’écris
pour retrouver
l’éternelle enfance
du ciel.
Il m’arrive
souvent
de me reposer
sur un mot
comme
sur une balançoire
dans la lumière
du soir.
Je me laisse
bercer
par ce souffle
que je rejoins
toujours plus haut,
toujours plus loin…
Et plus je m’élance,
avec confiance,
plus je m’élève
dans mon rêve.
J’écris
pour vous montrer
aujourd’hui
le ciel
de l’enfance
éternelle.
Géraldine Andrée Muller
