J’ai souvent écrit :
« J’écris pour laisser une trace. »
Aujourd’hui,
je crois qu’après avoir été témoin
du reflet
de la flamme
évanescente
de ma bougie
dans chaque mot
qui sèche,
j’écris pour laisser briller,
après m’être endormie
loin, très loin,
au large du silence,
le souvenir
de cette lueur
évanouie
dans un point
voguant
sur l’encre
de la nuit.
Géraldine Andrée

