La porte de la petite armoire vitrée demeure ouverte depuis plus d’un an, selon le même angle, comme si tu étais juste venu y prendre quelque chose – un clou, un tournevis, un outil.
Et je cherche sur la table l’ultime objet que tu as posé, mais je ne le trouve pas car il se confond avec tant d’autres objets que tu as placés là, des mois avant lui.
Telle est l’absence :
une porte ouverte dans l’invisible
et qui fait revenir le dernier souvenir
parmi d’autres souvenirs qui lui ressemblent.
Géraldine Andrée