La poésie
et le vent
ont un point
commun
tous les mots
possibles
Géraldine Andrée
La poésie
et le vent
ont un point
commun
tous les mots
possibles
Géraldine Andrée
Si j’étais une lettre,
je serais le V
de la Vie
qui vibre
dans la voix
du vent
venu
de toutes les rives
pour déposer sa vérité
sur mon cahier vélin.
Et vous,
quelle lettre
seriez-vous ?
Ecrivez-la !
Géraldine Andrée
D’un bloc de papier ; d’un stylo (c’est moi qui les fournis) ;
si vous le désirez, je mets en marche mon enregistreur sur mon portable ( mais la page et la plume restituent aussi fidèlement les souvenirs ; d’ailleurs, je prends des notes très vite) ;
de vos souvenirs à toucher, à voir, à regarder (photographies, clichés ou vidéos de vos lieux de prédilection). Si des pièces manquent, nulle inquiétude ! Votre mémoire est le matériau le plus fiable car le plus personnel et c’est votre vie dont il s’agit et que l’on écrit ;
si la mémoire vous fait défaut (ce qui est normal), de « déclencheurs » de souvenirs : quel était votre morceau de musique préféré ? Quel type de fleur aimait votre grand-mère ? Quel parfum portait votre mère ? Si vous deviez poser une couleur sur votre enfance, laquelle serait-ce ? Et par quelle saveur définiriez-vous cette période ? Suave comme un bonbon ? Aigre-douce comme une pomme d’automne ? A nouveau, si vous êtes dépouillé(e) de ces souvenirs concrets, je peux vous faire écouter ce morceau (J’ai une CD thèque assez complète et You Tube…), vous présenter cette fleur en image (que je peux découper pour vous dans un magazine ou imprimer via Pinterest), vous faire respirer ce parfum (patchouli ? rose ? romarin ? ), vous présenter des palettes et paillettes de couleurs, vous faire goûter des saveurs. Vous l’aurez compris : ce sont des outils que l’on emploie aussi en art-thérapie ou en coaching de créativité. Bien sûr, pour cela, il faut se voir réellement (chez vous ou à mon domicile). Mais la visualisation et l’audition des souvenirs fonctionnent aussi avec Skype et Google Hangout.
Vous aurez besoin aussi de vos émotions. Laissez-vous aller ; elles sont nécessaires à l’écriture. N’oubliez donc pas votre boîte de mouchoirs. En revanche, si ces émotions vous envahissent au point d’entraver le processus naturel du récit, il convient d’effectuer en amont un travail thérapeutique.
Pour ces séances, aucune atmosphère de solennité. On écrit autour d’un bon thé ou d’un bon café. L’écriture du passé est inséparable du présent.
Une fois votre récit de vie achevé, je vous rends tout ce qui a permis à votre mémoire de cheminer jusqu’au livre (photos, portraits, clé USB). J’efface complètement de mon ordinateur vos fichiers envoyés par mail.
En échange, vous aurez un beau cahier, une belle reliure, un bel ouvrage publié. Entre vos mains vous tiendrez toutes les feuilles de vos souvenirs réunis.
Voilà, je crois que j’ai tout dit.
Ah si ! Vous désirerez forcément que le lecteur se penche à la fenêtre de ces mots !
Mais ceci ne peut se produire qu’une fois le livre écrit…
Alors, à bientôt !
Géraldine, votre écrivain privé biographe
L’Encre au fil des jours
Image : Vincent van Gogh (1853-1890); Lauriers roses (1888)
Les femmes du temps jadis n’avaient pas le droit de découvrir d’autres pays, d’acheter des couleurs, de dresser leur chevalet sous la lumière des jours.
Ne sachant pas lire pour la grande majorité, elles ne pouvaient pas non plus écrire. Et les mots pour dire leurs joies, leurs chagrins, leurs passions, la flamme de leur âme qui leur montait aux joues, ne laissaient pas de trace. Envolés comme la lueur d’un fétu de paille au vent.
Ces femmes suivaient toujours le pas d’un père, d’un frère, d’un époux.
Gratitude au temps d’aujourd’hui où les femmes peuvent acheter toutes les couleurs et tous les pinceaux qu’elles veulent, où le ciel de nouveaux paysages est à la portée de leur désir…
Le travail de la femme que je suis, auteure-biographe (et j’insiste bien sur « auteure » au féminin), est de poser sur la page les mots que les aïeules ont prononcés pour elles seules – ces mots qui disaient si bien l’espoir et l’attente profonde que le coeur du monde change.
Faire de chaque page ce chevalet où se succèdent des tableaux que certaines ont peints en secret avant de les recouvrir d’un voile ;
faire éclore en chacune de leur voix cette étoile qui brillera au-dessus de la trace de leurs propres pas ;
tel est le rêve, je crois, de chaque femme biographe,
métier où enfin
l’on ne distingue plus le masculin… du féminin.
Géraldine Andrée
L’Encre au fil des jours
Women from time to time had no right to discover other countries, to buy colors, to erect their chevalet under the light of the fields.
Not knowing for the great majority, they could not write either. And the words to say their joys, their sorrows, their passions, the flame of their soul, which stood in their cheeks, did not leave a trace. Gone like the glow of a straw fétu in the wind.
These women always followed the footsteps of a father, a brother, a husband.
Gratitude to today’s time where women can buy all the colors and brushes they want, where the sky of new landscapes is within reach of their desire…
The work of the woman I am, author-Biographer (and I insist on a female author), is to put on the page the words that the aïeules have spoken for themselves – those words that said so well the hope and the deep expectation that the heart of the world changes.
Make each page that chevalet where the paintings are followed by the paintings that some have painted in secret before covering them with a veil.
Make each of their voices bloom that star that will shine above the mark of their own,
This is the dream, I believe, of every woman biographer,
Occupation where finally
There’s no distinction between men and women.
Géraldine Andrée
Ink over the days
Bonjour !
Je suis auteure indépendante, biographe, coach en créativité, étudiante en art-thérapie.
Je vous donne toutes les techniques créatives nécessaires pour écrire votre vie.
Je vous permets d’être l’auteur de votre belle oeuvre qu’est votre Vie.
Par l’art des mots qui rencontrent votre voix intérieure, les conflits se dénouent, les peurs s’exorcisent, les blessures se referment, les colères s’apaisent, les traumatismes se guérissent. Ceci grâce à chaque goutte d’encre.
Toute petite déjà, je voulais faire apparaître la beauté sur le ciel d’une toile ou d’une page – comme une étoile à la surface du bleu.
Je pars d’un menu souvenir – un parfum que je peux vous faire sentir dans le pli d’un tissu, une couleur, un écho subtil, une résonance de lumière, un souffle qui vous touche et
Tout
s’écrit
en Vous !
Vous êtes la feuille et l’envol de la plume, tout ce qui se murmure et se prolonge
dans l’attente émerveillée de ce livre qui va vivre demain,
entre vos mains !
***
Good morning !
Seule
dans la chambre
au coeur
de la maison familiale,
j’écoute
une sonate
de Chopin.
Le pétale
d’une note,
puis un autre,
et encore
un autre
qui tombe
dans l’ombre…
C’est ainsi
que je vieillis.
Géraldine Andrée
J’aime
entendre
à l’aurore
ta parole
qui se mêle
aux premières
voix
dans la ruelle,
au murmure
de l’eau
qui court
sur le cou,
au tintement
des couverts
et au clignement
entre
deux silences
de la lumière
à travers
la fenêtre.
Quand
je t’écoute
au rythme
du temps
qui va
et vient
sur sa balancelle
d’enfant,
il me semble
que je prends
le pouls
du jour
que je confonds
avec le doux
battement
de mon coeur
pendant
ces instants
qui rencontrent
tes mots…
J’aime
entendre
à l’aurore
ta parole.
Géraldine Andrée
Tous droits réservés@2018
Mon rêve est d’ajouter
un jour férié dans la semaine,
un jour dédié aux fleurs,
aux yeux des animaux,
aux jeux dans l’herbe
et aux rires qui s’égrènent
sur le chemin bleu
d’un poème.
Un deuxième dimanche
en quelque sorte
où le temps se balance
entre les branches
jusqu’à ce que l’heure rouge
du crépuscule
ramène
les parfums
des jardins sauvages
à la porte.
Dites-moi,
est-ce pour bientôt ?
Géraldine Andrée
Tous droits réservés@2018
Toutes mes pensées
un peu tristes,
je les confie
aux feuilles
car je sais
qu’elles les répéteront
à la brise
pour que celle-ci
en fasse
un immense
chant
de grâce.
Géraldine Andrée
Du jardin qui fut,
il ne reste rien :
pas un pétale,
pas un parfum,
pas une brindille,
pas un brin d’herbe,
pas une feuille,
pas un grain.
Du jardin
qui allume
tous ses feux
dans le matin,
il ne reste rien.
Personne
aujourd’hui
n’a souvenance
du silence
aux pas
de chat
qui écarte
les branchages,
de la blanche
vasque
où tremble
le mirage
des ramures
sans qu’on entende
leur murmure.
Personne ne sait
le vert incendie
de la tonnelle
au mois de juillet,
et la lune
qui pose
son rayon roux
sur les roses d’août.
Qui connaît
encore
ces ombres
d’or
qui s’allongent
à l’heure
où l’on dresse
la table dehors ?
Qui garde
mémoire
des fleurs
rouies
en automne,
dernier éclat
avant l’oubli,
et du givre
qui luit
pour les Fêtes
de toutes
ses paillettes
sur la treille
nue ?
Du jardin feu,
il ne reste rien.
Pas une trace
de l’allée
qui mène
les visiteurs
à La Demeure.
L’asphalte
de la Zone
a tout effacé.
Mais il est
une trace
qui résiste
et qui prouve
que le jardin
existe
dans les songes
tus
de chacun,
ce poème
qui vous invite
à le suivre
jusqu’à
la grille
ouverte
sur le seuil
d’une enfance
qu’une seule
bribe
de souvenir
délivre
du deuil
par la grâce
définitive
d’un soupir…
Géraldine Andrée
Tous droits réservés@2018