il me semble
que je ne suis faite
que pour écrire
mon journal,
relater
la simple vie.
Mais aujourd’hui,
je veux me passer des mots ;
me dépouiller
jusqu’au mutisme
que seule traverse
la musique,
celle
d’un nocturne
au piano ;
abolir la parole
pour accueillir
les notes ;
n’être plus
que silence
qui écoute.
Géraldine Andrée
