Dans un recueil
de poèmes
de Chine
je cherche
avant le sommeil
un seul
mot
qui me fasse signe
plus que tout
autre
et c’est
Émeraude
qui accroche
des étincelles
de feuilles
au silence
de ma chambre
enclose
comme si c’était
une tonnelle
depuis celle
où se repose
le poète
de la dynastie Min
Han Wo
après avoir fait
du ciel jaune
de son parchemin
le messager
d’un poème
de cinq lignes
dont voici
la fin ultime
Je m’endors
sous la tonnelle de roses rouges
près des bananiers émeraude
Géraldine Andrée
