Il n’y a pas de carte postale pour le pays où tu es parti.
Alors, j’y mets les lumières, les herbes et les ciels que j’imagine.
Pour tes promenades, je veux un chemin de terre fine,
pour tes baignades, un reflet d’émeraude entre deux collines,
pour ton repos, le balancement d’une note argentine sur l’air d’une blanche matinée,
et puisque rien ne me dit que les ailes des oiseaux qui reviennent du Sud
pour la brève saison d’ici
m’apportent l’un de tes signes,
je signe mon poème avec ton nom.
Je fais ainsi de mon rêve une certitude,
et de ton absence un pays.
Guy
Géraldine Andrée