Publié dans Actualité, C'est la Vie !, Je pour Tous

Comment vous dire

Comment vous dire ce que j’ai ressenti quand j’ai appris que cet auteur qui évoquait avec tant de force et d’éclat

le chant du vent dans les bambous, sa fenêtre illuminée à l’est, les frémissements d’ailes des abeilles, les reflets blonds du miel, l’alphabet écrit par le temps dans la roche, les senteurs des roses-thé qui vous suivent jusque dans votre rêve, le ruissellement du vert des arbres après l’averse, le bercement de l’éternité dans sa demeure

 – toute cette vie plus que vivante, oui, ardente, irradiante de ce lointain coin de monde

jusqu’à mon coeur -,

n’était plus de ce monde ?

Géraldine Andrée

Publié dans Actualité, Art-thérapie, C'est la Vie !, Cahier du matin, Créavie, Journal créatif, Le cahier de mon âme, Poésie

Protéger les mots

Protéger les mots

qui disent le soleil
les champs bleus à l’aube
la crinière des chevaux
jaillis de l’azur
le chant du vent
ce vif-argent
courant 
d’oreille en oreille
le jeu des ombres
qui rendent le chemin
tant de fois
emprunté
nouveau
à chaque seconde
les pépites d’or
accrochées à la robe de la nuit
le souffle de la voile
que l’on voit frémir de l’autre rive
Protéger
ce qui se crie se murmure
à fleur de monde
puis se porte jusqu’au coeur
et dont les battements
s’accordent
au silence de l’écoute
Protéger coûte que coûte
quoi qu’il arrive
la Poésie

Géraldine Andrée

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Le rêve de l’hortensia

Sur le chemin du matin,

j’ai demandé au Divin

sinon une réponse,

un signe au moins

que j’étais sur le bon chemin.

C’est alors que j’ai rencontré

un hortensia

tout flamboyant

de blanc

et dont les pétales

étoilant

l’herbe

étaient légèrement

picorés

par un merle noir

voletant

ça et là,

selon le pétale

de son choix.

Je voulais prendre

en photo

l’hortensia

mais j’ai renoncé

de crainte

d’effrayer l’oiseau.

Et j’ai repris

mon chemin,

gardant en mémoire

la splendide rencontre

du noir et du blanc

dans la lumière de juin.

J’ai su

de source sûre

que j’avais eu plus

qu’un signe : une réponse.

Mais hier,

j’ai voulu obtenir confirmation

de ce que m’avait montré

le Divin

– c’est ainsi que sont les humains –

et j’ai décidé

de revoir l’hortensia.

Hélas !

J’ai eu beau

repasser par tous

les chemins

possibles

de ma promenade,

je n’ai pas retrouvé

ses fleurs.

Quant aux merles noirs,

ils voletaient

sous les nuages.

Dieu ne redonne

jamais

le même message.

Cette singulière image

de l’hortensia blanc

et de l’oiseau noir

n’exista qu’un seul

instant

et j’en garde

l’unique rêve

à présent.

N’est-ce pas

le signe

que j’ai eu ma réponse

au bon moment

et au bon endroit

de mon destin

et qu’il faut

maintenant

que j’avance

un pas,

un regard

plus loin,

même si je ne sais rien

de ce qui se trouvera

ça et là

sur mon chemin ?

Je le crois

comme en ma vision

de l’hortensia blanc

dont les pétales

étoilent

mon âme

pour y attirer

un matin

les ailes

de ma foi.

 

Géraldine Andrée

 

 

 

 

 

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Rencontre

Ecrire comme dans l’enfance… Créer, partager… Faire ondoyer et onduler les lignes… Déborder de la marge… Sentir la rencontre entre les grains de la peau et les grains de la page…

Beau voyage !

Géraldine Andrée

L’Encre au fil des jours

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De quel matériel avons-nous besoin pour écrire le livre de votre Vie ?

D’un bloc de papier ; d’un stylo (c’est moi qui les fournis) ;

si vous le désirez, je mets en marche mon enregistreur sur mon portable ( mais la page et la plume restituent aussi fidèlement les souvenirs ; d’ailleurs, je prends des notes très vite) ;

de vos souvenirs à toucher, à voir, à regarder (photographies, clichés ou vidéos de vos lieux de prédilection). Si des pièces manquent, nulle inquiétude ! Votre mémoire est le matériau le plus fiable car le plus personnel  et c’est votre vie dont il s’agit et que l’on écrit ;

si la mémoire vous fait défaut (ce qui est normal), de « déclencheurs » de souvenirs : quel était votre morceau de musique préféré ? Quel type de fleur aimait votre grand-mère ? Quel parfum portait votre mère ? Si vous deviez poser une couleur sur votre enfance, laquelle serait-ce ? Et par quelle saveur définiriez-vous cette période ? Suave comme un bonbon ? Aigre-douce comme une pomme d’automne ? A nouveau, si vous êtes dépouillé(e) de ces souvenirs concrets, je peux vous faire écouter ce morceau (J’ai une CD thèque assez complète et You Tube…), vous présenter cette fleur en image (que je peux découper pour vous dans un magazine ou imprimer via Pinterest), vous faire respirer ce parfum (patchouli ? rose ? romarin ? ), vous présenter des palettes et paillettes de couleurs, vous faire goûter des saveurs. Vous l’aurez compris : ce sont des outils que l’on emploie aussi en art-thérapie ou en coaching de créativité. Bien sûr, pour cela, il faut se voir réellement (chez vous ou à mon domicile). Mais la visualisation et l’audition des souvenirs fonctionnent aussi avec Skype et Google Hangout.

Vous aurez besoin aussi de vos émotions. Laissez-vous aller ; elles sont nécessaires à l’écriture. N’oubliez donc pas votre boîte de mouchoirs. En revanche, si ces émotions vous envahissent au point d’entraver le processus naturel du récit, il convient d’effectuer en amont un travail thérapeutique.

Pour ces séances, aucune atmosphère de solennité. On écrit autour d’un bon thé ou d’un bon café. L’écriture du passé est inséparable du présent.

Une fois votre récit de vie achevé, je vous rends tout ce qui a permis à votre mémoire de cheminer jusqu’au livre (photos, portraits, clé USB). J’efface complètement de mon ordinateur vos fichiers envoyés par mail.

En échange, vous aurez un beau cahier, une belle reliure, un bel ouvrage publié. Entre vos mains vous tiendrez toutes les feuilles de vos souvenirs réunis.

Voilà, je crois que j’ai tout dit.

Ah si ! Vous désirerez forcément que le lecteur se penche à la fenêtre de ces mots !

Mais ceci ne peut se produire qu’une fois le livre écrit…

Alors, à bientôt !

 

Géraldine, votre écrivain privé biographe

L’Encre au fil des jours

 

Image : Vincent van Gogh (1853-1890); Lauriers roses (1888)

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Les femmes du temps jadis

Les femmes du temps jadis n’avaient pas le droit de découvrir d’autres pays, d’acheter des couleurs, de dresser leur chevalet sous la lumière des jours.

Ne sachant pas lire pour la grande majorité, elles ne pouvaient pas non plus écrire. Et les mots pour dire leurs joies, leurs chagrins, leurs passions, la flamme de leur âme qui leur montait aux joues, ne laissaient pas de trace. Envolés comme la lueur d’un fétu de paille au vent.

Ces femmes suivaient toujours le pas d’un père, d’un frère, d’un époux.

Gratitude au temps d’aujourd’hui où les femmes peuvent acheter toutes les couleurs et tous les pinceaux qu’elles veulent, où le ciel de nouveaux paysages est à la portée de leur désir…

Le travail de la femme que je suis, auteure-biographe (et j’insiste bien sur « auteure » au féminin), est de poser sur la page les mots que les aïeules ont prononcés pour elles seules – ces mots qui disaient si bien l’espoir et l’attente profonde que le coeur du monde change.

Faire de chaque page ce chevalet où se succèdent des tableaux que certaines ont peints en secret avant de les recouvrir d’un voile ;

faire éclore en chacune de leur voix cette étoile qui brillera au-dessus de la trace de leurs propres pas ;

tel est le rêve, je crois, de chaque femme biographe,

métier où enfin

l’on ne distingue plus le masculin… du féminin.

 

Géraldine Andrée

L’Encre au fil des jours

 

Women from time to time had no right to discover other countries, to buy colors, to erect their chevalet under the light of the fields.

Not knowing for the great majority, they could not write either. And the words to say their joys, their sorrows, their passions, the flame of their soul, which stood in their cheeks, did not leave a trace. Gone like the glow of a straw fétu in the wind.

These women always followed the footsteps of a father, a brother, a husband.

Gratitude to today’s time where women can buy all the colors and brushes they want, where the sky of new landscapes is within reach of their desire…

The work of the woman I am, author-Biographer (and I insist on a female author), is to put on the page the words that the aïeules have spoken for themselves – those words that said so well the hope and the deep expectation that the heart of the world changes.

Make each page that chevalet where the paintings are followed by the paintings that some have painted in secret before covering them with a veil.

Make each of their voices bloom that star that will shine above the mark of their own,

This is the dream, I believe, of every woman biographer,

Occupation where finally

There’s no distinction between men and women.

 

Géraldine Andrée

Ink over the days

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La charte du biographe

Ecrire une biographie, c’est passer beaucoup de temps ensemble.

Vous allez me donner des informations très personnelles sur vous. Certes, je ne saurai pas tout de vous car chacun possède – heureusement – sa part de mystère insaisissable. Mais je connaîtrai beaucoup de choses sur votre vécu, vos émotions, votre famille, votre lignée généalogique.

Aussi, il est capital que se crée une harmonie entre votre voix et ma plume.

J’ai donc élaboré une charte pour notre engagement mutuel – moi, écrivant votre vie en vous écoutant vous raconter ; vous, me confiant une part intime de votre être.

En tant que biographe, je suis tenue au secret professionnel. Par conséquent, tout ce que vous me dites – excepté, évidemment, ce qui est couché sur le papier en vue d’une publication – restera confidentiel.

En tant que biographe, je suis impartiale. Je n’accepterai pas d’écrire des oeuvres où existent clairement des intentions de diffamation , de vengeance et de règlement de comptes ad-nominem.

Je suis votre biographe, je ne suis pas une psychanalyste. Mon rôle est d’écrire une partie ou l’ensemble de votre vie et cela s’arrête là. Evidemment, écrire sa vie réveille souvent des émotions enfouies, des douleurs cachées, des conflits non résolus. Si cela s’avère trop compliqué au point d’entraver le processus d’écriture, je ne peux que vous conseiller de consulter un psychothérapeute.

En tant que biographe, je vous fais toujours payer à la séance. Vous êtes donc libre d’interrompre le travail quand vous le désirez. Je vous l’explique plus en détails dans l’article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

Une fois la prestation terminée, vous recevrez une facture.

En tant que biographe, si je vois que je suis mise en danger par des tentatives de manoeuvres, des problématiques inconscientes, des pressions claniques ou une atteinte à mon respect et à ma déontologie, je me réserve le droit d’interrompre le travail. Une telle décision est évidemment réservée à des situations graves, inextricables, nuisibles à ma personne.

En tant que biographe, une fois l’ouvrage abouti, j’efface tous les fichiers, toutes les photos téléchargées qui ont un rapport avec la biographie.

En tant que client, vous devez être conscient que le premier objectif d’une biographie est d’écrire sa vie, de raconter ses mémoires, de laisser une trace, de léguer un patrimoine affectif, psychologique, spirituel à vos descendants. Ce sont des raisons valables et très louables. Bien sûr, une biographie peut soigner, guérir des douleurs qui n’ont pas été correctement prises en charge. Mais ce n’est pas sa fonction première. L’écriture dans son processus demande une mise à distance suffisante. Sinon, elle sera très lourde pour vous comme pour moi. Par conséquent, si des traumatismes empêchent toute progression du livre, il sera fortement recommandé d’interrompre les séances et de résoudre les conflits inconscients avec un thérapeute.

En tant que client, vous vous engagez à régler les séances d’écriture après chaque entretien. Vous pouvez pour cela vous diriger vers Ma boutique 

ou si vous avez droit à des remises spéciales, notamment en vous abonnant à ma Newsletter via ce Contact, me rémunérer directement sur Paypal . Chaque séance est de 175 euros, comme je l’ai expliqué dans mon article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

(70 euros l’entretien ; 105 euros l’heure et demie d’écriture). Ce sont des prix normaux, sans excès, que pratiquent d’autres confrères. Des prix trop faibles comme 20 euros, 30 euros, 40 euros sont trompeurs car ce sont des prix à l’heure. Autrement dit, si l’entretien en tant que tel dure deux heures, vous payez 60, 80 euros ; à cela multiplié par les heures d’écriture. Vous excédez très vite les 175 euros. De même, des prix trop élevés, payables à l’avance et au forfait ne rentrent pas dans ma façon de procéder.

Être biographe ( Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?  )

est un métier. Sur ces 175 euros sont prélevées des cotisations sociales et fiscales ; le reste me sert à vivre.

En tant que client, vous êtes la voix de votre récit, le porte-parole de votre histoire. Vous êtes donc en droit bien sûr de demander des modifications des pages écrites. Mais des requêtes réitérées – voire abusives – de modifications entravent la progression du livre de votre vie et m’empêchent d’avancer, d’autant plus que j’ai d’autres clients à satisfaire… Je vous fournis à chaque séance les pages à valider. Du temps vous est laissé pour bien réfléchir : respectent-elles votre ressenti, votre intention, votre parole, le courant de votre mémoire ? Résonnent-elles en vous avec des mots justes ? Vous me proposez les modifications. Je les accepte gratuitement au nombre de trois. Au-delà, toute modification conséquente est facturée à l’heure.

En tant que client, vous pouvez publier le livre de votre vie, comme je l’ai expliqué dans mon article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

Je peux m’occuper moi-même de cette auto-publication. Néanmoins, nous partageons juridiquement chacun 50 % des droits d’auteur puisque nous avons réalisé à deux le livre – vous la voix ; moi la plume. Il est donc normal que mon nom figure à côté du vôtre, souvent de cette façon :

*Jean DUPONT

avec Géraldine ANDREE

Le Rythme des flots

Edition Z.

Si vous souhaitez que mon nom disparaisse, cela signifie que je vous cède mes droits d’auteur moyennant compensation financière de votre part.

En copubliant, nous avons droit chacun à 50 % du prix de la vente.

Voilà. Je souhaite à la voix et à la plume une belle aventure au fil des jours.

A bientôt !

A la fenêtre des mots !

Géraldine Andrée

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Pourquoi faire écrire une biographie ?

A l’heure où tout va vite, où l’on vit dans l’instantanéité, voire dans un constant sentiment d’urgence, entreprendre une biographie avec un écrivain privé biographe, c’est prendre le temps de se souvenir et d’éprouver ces souvenirs ; c’est entrer dans l’éternité de la mémoire.

A l’heure où il est difficile de communiquer les uns avec les autres malgré tous les moyens modernes de communication mis à notre disposition, contacter un écrivain privé biographe pour mettre au monde son récit de vie ou une vraie fresque familiale, c’est retrouver le moment de l’écoute, de la compréhension, première étape vers une écriture fidèle au souvenir.

A l’heure où les noyaux familiaux se sont éclatés au gré des mutations, des licenciements, des deuils, des divorces, se constituer un projet biographique permet de renouer avec ses racines pour mieux s’épanouir ensuite. Saisir les clés du passé, c’est ouvrir la porte du meilleur futur possible.

A l’heure où le monde moderne nous prive des véritables couleurs, saveurs, senteurs, redécouvrir, au détour d’un mot, le jardin savamment entretenu d’une grand-mère, le mordoré d’une confiture faite maison, les brindilles de paille qui constellent l’air au temps des moissons, l’ondulation d’une fumée au coeur des hivers d’autrefois, est un inestimable trésor.

A l’heure où la jeunesse est en quête parfois désespérée d’une origine et d’une identité, écrire une biographie, c’est lui léguer les visages et les noms de ses ancêtres, la noblesse d’une demeure familiale, le chant d’un pays. Savoir d’où l’on vient permet de tracer sa route plus loin.

Prendre rendez-vous avec un écrivain biographe,

c’est s’asseoir, se faire écouter, être témoin du tracé de la vie sur le papier ;

c’est entendre comment le souffle d’une phrase redonne souffle au cher aïeul disparu ;

c’est renouer le dialogue avec l’indicible –  ce que l’on croyait condamné à jamais au secret, à l’enfouissement dans la mémoire ;

c’est contempler dans les mots la grâce d’un regard aimé ;

c’est continuer la conversation avec ses aïeux dont le silence n’est en vérité qu’une illusion.

Faire écrire une biographie coûte cher (2000 à 2500 euros en moyenne), le prix d’une armoire familiale ou d’un beau voyage.

Mais une fois le travail réalisé, on repart avec son comptant – de sensations, d’émotions, de compréhension.

On est comblé car on a transformé un patrimoine jusque là matériel en patrimoine immatériel, sentimental et peut-être même spirituel.

On a accompli le plus beau des voyages – à travers soi et les siens.

On se sent devenir racine de cet arbre généalogique.

On repart avec le livre de sa vie, certes, mais aussi un livre vivant.

Faire écrire une biographie, c’est s’engager avec toute sa famille, présente ou absente, existante ou décédée, en faveur de la Vie !

 

Géraldine Andrée

 

 

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Le jour férié

Mon rêve est d’ajouter
un jour férié dans la semaine,
un jour dédié aux fleurs,
aux yeux des animaux,
aux jeux dans l’herbe
et aux rires qui s’égrènent
sur le chemin bleu 
d’un poème.
Un deuxième dimanche
en quelque sorte
où le temps se balance
entre les branches
jusqu’à ce que l’heure rouge
du crépuscule
ramène
les parfums 
des jardins sauvages
à la porte.
Dites-moi,
est-ce pour bientôt ?

Géraldine Andrée

Tous droits réservés@2018

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Confidences

Toutes mes pensées

un peu tristes,

je les confie

aux feuilles

car je sais

qu’elles les répéteront

à la brise

pour que celle-ci

en fasse

un immense

chant

de grâce.

 

Géraldine Andrée