Quand tout sera cendre,
il demeurera
la souvenance
des mots
qui bruissent
à l’aube
sur la feuille
blanche.
Quand tout sera sable,
il demeurera
le frêle fil
d’un poème
qui mène
en dehors
du cahier
vers le jardin
de l’enfance
renouvelée.
De ces traces
je suis certaine.
Géraldine Andrée
