je pose en me levant ma main sur la page
comme on pose son pied nu sur le carrelage.
J’ai la certitude alors de m’incarner dans mes mots,
ici et aujourd’hui,
paume contre feuille,
grain contre grain.
Je suis le mouvement de l’écriture,
ce silencieux murmure,
qui suit son propre chemin.
Géraldine Andrée