Note le poème dès qu’il te vient.
Ne remets pas l’écriture au lendemain
car qui sait si demain,
tu seras encore là ?
Mais en dehors de ce drame
certes improbable,
mais imprévisible,
attendre un jour prochain
pour écrire ton poème
affaiblit la flamme,
émousse l’enthousiasme,
éloigne ton âme
des mots qui t’attendent
pour quelques instants
seulement.
Alors, prends n’importe
quelle feuille
– de papier, de chêne-
et griffonne
ton poème.
Tu te préoccuperas plus tard
de l’ordre possible
des vers et des rimes.
Mais ne détourne pas les yeux
quand le poème te fait signe.
Aurais-tu l’idée si, par pur hasard,
un oiseau se posait sur ta main,
de lui dire avec un sourire
qui te montrerait combien
tu te résignes :
« Reviens » ?
Géraldine Andrée
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