- Je suis fidèle à ce rendez-vous avec moi-même qu’est l’écriture. J’en fais une méditation qui commence ou prolonge ma journée. Écrire m’aide à « m’encrer » dans mon paysage intérieur.
- « N’écris pas sur ce qu’il doit être changé dans le monde. Écris sur ta propre métamorphose. De toute façon, chaque poème que tu écris, aussi petit soit-il, fait grandir le monde. Tout ce que tu as à faire, c’est écrire. Suivre chaque trace que laisse la vie, un filament de nuage, un rayon qui s’attarde sur la mousseline, le frêle chemin de la goutte et l’écho de la note du clocher dans le silence. L’écriture est une vague. Écris sur cela, sur le fait que tu entres dans l’écriture comme dans l’océan. »
- Je fais confiance au fil de l’encre qui me fait traverser la vie comme un bras de mer menant à l’infini. Je n’oublie pas que mes rêves s’incarnent déjà sur la page. Ils sont des feuilles que j’offre au monde par ma seule intention.
- Le livre de Natalie Goldberg Pourquoi écrire va vous rendre heureux est vraiment devenu un ami d’écriture, en plus d’être un compagnon de vie.
- Retravailler la page sur les blessures. J’ai aimé écrire sur la mémoire de mon enfance. Cela m’a appris ce qu’impliquent le combat ou le lâcher prise, quand il temps d’agir, quand il est temps de se reposer. Le courant de la vie est fait de flux et de reflux. L’écriture inspirée me fait sentir ce rythme.
- Pour écrire, j’ai besoin de
-chocolat
-café ou thé
-silence
-lumière tamisée de la lampe
-musique douce.
C’est un rituel qui donne au quotidien une dimension sacrée.
L’écriture devient un temps et un lieu. - Une fois que j’ai écrit, c’est comme si j’étais arrivée à destinée pour cette journée – et seulement pour cette journée.
- Écrire en me reliant à ce qui est à la fois le plus élevé et le plus profond en moi – cette voix qui me guide, cet esprit universel qui a inspiré tant d’autres avant moi – est une toilette de l’âme. Et même si j’ai déjà écrit ce message, je le réécris encore et encore.
- Mes intentions pour la suite et la fin de ce défi :
-Me centrer sur ma réalité, ma vérité
-Me déconnecter pour un temps du monde extérieur, de ses remous, de ses tempêtes – voire de son chaos
-Continuer à expanser mon entreprise d’écrivain biographe
« Tu es sur une excellente voie/voix, Géraldine ! Bravo ! »
-Ne pas procrastiner sur Internet
-Apprivoiser les petits matins
-Faire de chaque page de mon cahier une fenêtre
-Progresser dans mon cours de psychopathologie. Un jour, je pourrai joindre le métier de praticienne en psychologie à mon métier d’écrivain biographe
-Cultiver la confiance en moi
-Faire ainsi confiance au chemin, toujours aussi excitant que le but
-« M’encrer » dans mes sensations en écrivant. Mon corps a beaucoup à me dire ! - La fête est d’abord un état d’esprit. Alors, chaque instant est une fête à célébrer sur mon cahier !
Géraldine Andrée