Les dix raisons d’écrire sa biographie

Pourquoi écrire sa biographie ?

Je vous dis tout ici !

  • Pour laisser une trace à ses proches, ses descendants, léguer un patrimoine spirituel, donner en guise d’héritage le bien le plus précieux : qui l’on a été au cours de sa vie, ce que l’on a ressenti, aimé, pensé, éprouvé. Faire de sa vie écoulée un présent. C’est le motif le plus répandu.
  • Retrouver le passé et l’actualiser avec les détails les plus fidèles. Il s’agit, alors, d’un acte de foi envers sa mémoire. On fait confiance au processus des souvenirs – y compris les plus enfouis – qui permettent de ressusciter son histoire. Prendre sa revanche sur ce que l’on croyait à jamais écrit : l’oubli.
  • Se réhabiliter aux yeux de quelqu’un. L’inviter à comprendre les motivations qui nous ont poussés à agir ainsi et solliciter, peut-être, son pardon. S’apercevoir que l’on est, sans doute, ni pire ni meilleur qu’un autre et que ces défauts pour lesquels on endure tant de culpabilité sont le signe de notre appartenance à l’humanité.
  • Tracer le chemin qui nous a menés vers notre résilience. Voir comment on a métamorphosé les épreuves et donc, comment on s’est transformé, soi. On développera par ce biais un sentiment de fierté.
  • Se délivrer d’un événement qui nous hante encore. Lorsque cet événement a surgi de manière imprévisible dans notre vie, il était si violent qu’il était indicible. Reprendre par les mots cette maîtrise sur son destin que l’on avait perdue. Créer une distance temporelle nécessaire entre le Moi et l’événement pour parvenir à le relativiser ou, du moins, faire en sorte qu’il ne nous touche plus autant. Se séparer de la vision fragmentée que l’on avait de soi et reconquérir, dans la vision de son livre de vie relié, une meilleure unité narcissique, indispensable à l’épanouissement personnel.
  • Tenir à nouveau le fil de sa vie : au fil de l’encre, repérer les répétitions, les patterns qui ont entravé notre bonheur ou notre évolution personnelle afin de s’en libérer.
  • Revivre des moments heureux et voir que ce bonheur a souvent dépendu d’un lieu, d’une époque, d’une personne. Serait-on le même aujourd’hui si l’on n’avait pas eu cette chambre, cette grand-mère ? Ce jardin n’a-t-il pas développé l’espoir en la réalisation de nos rêves ? Cultiver la gratitude envers tout ce que la Vie nous a déjà offert, c’est se créer une vie meilleure.
  • Redonner du sens et de l’importance à un détail, du signifiant à ce que l’on croyait jusqu’ici banal et insignifiant : on mesure alors combien une odeur, la couleur d’une journée, une chanson particulière font partie de notre construction intérieure. La chanson Diabolo Menthe d’Yves Simon – entendue à la radio – m’a encouragée à reprendre mes carnets secrets au sortir de l’adolescence où j’avais commencé à douter du pouvoir de l’écriture. Il a donc suffi d’un rien – une chanson diffusée par hasard et que j’ai entendue au bon moment – pour m’empêcher d’abandonner l’écriture.
  • S’apercevoir que l’on est riche de tout ce que l’on a vécu et que c’est cette somme d’expériences qui forme le matériau d’une écriture vivante. Sans aucun orgueil de notre part, donner une forme de pérennité à notre passé afin que notre vie personnelle ait des échos universels. Telle ou telle épreuve, en effet, peut aider quelqu’un d’autre à triompher de ses propres difficultés. Parvenir à toucher une seule personne, c’est immense, c’est Tout.
  • Mieux vivre le présent : ici et maintenant. Comme notre histoire, longtemps restée silencieuse à l’intérieur de soi, a été extériorisée sur le papier, on devient ainsi qui l’on est vraiment. On ne se laisse plus avoir par de fausses images ou de fausses croyances sur notre être. On a accompli une sorte d’exorcisme qui nous a délivrés des sortilèges – c’est-à-dire des schémas qui nous empêchaient d’exister vraiment. J’ai connu cette satisfaction après avoir achevé mon roman Le Grand Retour. Enfin, j’étais sortie de l’emprise d’une histoire d’amour dont je n’avais pas vraiment fait le deuil, même vingt ans après. J’avais quitté pour toujours la maison blanche.

Tout cela pour vous dire ceci :

Parce que l’on a écrit notre vie, on peut Vivre !

Parce que l’Écriture et la Vie sont intimement liées par le fil de l’Encre !
Écrire ou faire écrire sa biographie, c’est s’offrir le présent d’un beau livre vivant !

Géraldine Andrée

Qui suis-je ?
Votre
écrivain-biographe réseau NPI (Nègres pour Inconnus)
Votre
rédactrice privée
Votre
coach littéraire

En écrivant,
on se sent
de plus en plus vivant.

Et alors, on s’écrie
face à ce miracle qui s’accomplit :
« Cela aussi,
c’était écrit ! »

Géraldine Andrée