Publié dans Actualité, C'est la Vie !, C'est ma vie !, Mon aïeul, mon ami., Mon aïeule, mon amie, Parlez ! Je vous écoute !

Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

Ecrire une biographie est un beau projet mais il peut sembler abstrait, surtout s’il est de longue haleine… Concrètement, comment cela se passe-t-il ?

Vous me contactez par le formulaire de contact de ce blog ou par téléphone.

Ensemble, nous cernons le motif de votre écriture biographique (rendre hommage, laisser une trace, léguer un patrimoine immatériel à ses descendants, mieux se comprendre à partir de ses ancêtres).

Nous avons ensuite un entretien soit à mon domicile s’il est proche de chez vous, soit au vôtre s’il est proche et accessible, soit par téléphone, soit par Google Hanghouts ou par Skype pour les longues distances, de région à région, de pays à pays et pour vous éviter d’avoir à payer un prix aux kilomètres que je parcourrais pour venir jusqu’à chez vous, ce qui se révélerait très vite exorbitant – sauf si vous tenez à ce que l’entretien ait lieu dans votre cadre.

Ensemble, nous prenons le temps. Vous prenez le temps de faire remonter les souvenirs et moi, je prends le temps de vous écouter. Ne vous souciez pas de l’ordre de ces souvenirs. Laissez-vous guider par le flux de votre mémoire. Elle sait très bien ce qu’elle fait. Les images ne surgissent jamais par hasard. Si vous avez des trous de mémoire, je peux vous aider à la relancer à partir d’un détail anodin – une couleur, une plante, un nom – ou à partir d’un visage, d’un épisode, d’un lieu.

Je prends des notes de ce que vous dites. Et si vous l’acceptez, je vous enregistre.

Vous payez ensuite l’entretien et la séance d’écriture à venir via Ma boutique ou par ma page Paypal .

Je rédige la séance d’écriture et je vous la propose – soit par envoi électronique, soit par courrier ; dans ce cas, des frais d’impression et d’envoi sont ajoutés, de 5 à 10 euros – tout dépend de la distance et du poids.

Vous me suggérez les éventuelles modifications nécessaires.

Je vous renvoie le texte modifié dans les mêmes conditions que celles décrites ci-dessus.

Lorsque vous vous sentez prêt pour une nouvelle séance, vous reprenez rendez-vous.

 

Une biographie demande de l’investissement – en temps et en argent.

Mais sachez que c’est vous qui définissez votre rythme d’écriture.

Vous êtes libre de poursuivre ou d’arrêter à tout moment.

Aucun contrat ne vous engage sur la durée.

Vous ne payez aucun forfait mais à la séance.

Une séance se compose d’une heure d’entretien à 50 euros et de l’écriture qui suit à 50 euros. Vous dépensez donc à chaque fois 100 euros.

Si vous voulez faire double séance (deux heures), vous payez 200 euros.

Vous ne payez pas d’avance mais au fil des séances. Je n’applique aucun forfait.

Si vous souhaitez un devis, en cas de travail particulièrement intense, c’est possible mais vous paierez toujours à la séance. Pour information, sachez qu’une biographie complète de 250 pages environ demande 25 séances, soit 2500 euros en tout, mais toujours en paiement fractionné au rythme des séances.

Vous êtes donc libre de disposer de votre temps et de votre argent, de gérer cet investissement comme bon vous semble. Le travail biographique avec moi ne vous emprisonnera pas car les valeurs de la liberté me sont chères.

C’est votre vie que j’écoute et que j’écris.

Je restituerai toujours votre voix – jamais la mienne et ce, dans un constant souci de fidélité envers vos souvenirs.

Si vous souhaitez publier votre biographie, c’est tout à fait possible. Je peux le faire pour vous, soit par le biais de la création d’un blog , soit par auto publication (par e-book ou livre Broché). J’ai déjà publié moi-même certains de mes propres livres et des sites comme Amazon, Chapitre ou des maisons d’édition alternatives comme Edilivre proposent ces services gratuitement.  Je m’occupe, en ce cas, de la mise en page et de l’envoi, sauf opposition de votre part. Si vous souhaitez passer par un éditeur classique, c’est possible aussi mais les chances de publication sont plus aléatoires.

Je reviendrai sur nos droits d’auteur dans un autre billet intitulé Charte.

Je vous souhaite de tracer avec plaisir votre vie au fil de ma plume !

A bientôt,

à la fenêtre des mots !

 

Géraldine Andrée

L’Encre au fil des jours

 

Publié dans Actualité, Berthe mon amie, C'est la Vie !, C'est ma vie !, Ce chemin de Toi à Moi, Ecrire pour autrui, Je pour Tous, Mon aïeul, mon ami., Mon aïeule, mon amie

Pourquoi faire écrire une biographie ?

A l’heure où tout va vite, où l’on vit dans l’instantanéité, voire dans un constant sentiment d’urgence, entreprendre une biographie avec un écrivain privé biographe, c’est prendre le temps de se souvenir et d’éprouver ces souvenirs ; c’est entrer dans l’éternité de la mémoire.

A l’heure où il est difficile de communiquer les uns avec les autres malgré tous les moyens modernes de communication mis à notre disposition, contacter un écrivain privé biographe pour mettre au monde son récit de vie ou une vraie fresque familiale, c’est retrouver le moment de l’écoute, de la compréhension, première étape vers une écriture fidèle au souvenir.

A l’heure où les noyaux familiaux se sont éclatés au gré des mutations, des licenciements, des deuils, des divorces, se constituer un projet biographique permet de renouer avec ses racines pour mieux s’épanouir ensuite. Saisir les clés du passé, c’est ouvrir la porte du meilleur futur possible.

A l’heure où le monde moderne nous prive des véritables couleurs, saveurs, senteurs, redécouvrir, au détour d’un mot, le jardin savamment entretenu d’une grand-mère, le mordoré d’une confiture faite maison, les brindilles de paille qui constellent l’air au temps des moissons, l’ondulation d’une fumée au coeur des hivers d’autrefois, est un inestimable trésor.

A l’heure où la jeunesse est en quête parfois désespérée d’une origine et d’une identité, écrire une biographie, c’est lui léguer les visages et les noms de ses ancêtres, la noblesse d’une demeure familiale, le chant d’un pays. Savoir d’où l’on vient permet de tracer sa route plus loin.

Prendre rendez-vous avec un écrivain biographe,

c’est s’asseoir, se faire écouter, être témoin du tracé de la vie sur le papier ;

c’est entendre comment le souffle d’une phrase redonne souffle au cher aïeul disparu ;

c’est renouer le dialogue avec l’indicible –  ce que l’on croyait condamné à jamais au secret, à l’enfouissement dans la mémoire ;

c’est contempler dans les mots la grâce d’un regard aimé ;

c’est continuer la conversation avec ses aïeux dont le silence n’est en vérité qu’une illusion.

Faire écrire une biographie coûte cher (2000 à 2500 euros en moyenne), le prix d’une armoire familiale ou d’un beau voyage.

Mais une fois le travail réalisé, on repart avec son comptant – de sensations, d’émotions, de compréhension.

On est comblé car on a transformé un patrimoine jusque là matériel en patrimoine immatériel, sentimental et peut-être même spirituel.

On a accompli le plus beau des voyages – à travers soi et les siens.

On se sent devenir racine de cet arbre généalogique.

On repart avec le livre de sa vie, certes, mais aussi un livre vivant.

Faire écrire une biographie, c’est s’engager avec toute sa famille, présente ou absente, existante ou décédée, en faveur de la Vie !

 

Géraldine Andrée

 

 

Publié dans Poésie

La signature du silence

Je sais

comment

signe

le silence :

 

je le vois

aux méandres

de l’onde

entre

 

les terres,

à la courbe

de la flamme

dans l’ombre

 

quand

passe

le souffle

de l’Ami,

 

au sentier

qui se déhanche

à l’approche

de la demeure,

 

aux déliés

du vent

sur l’herbe

tendre…

 

Aussitôt

que je me penche

pour lire

cette signature

 

à fleur

de murmure,

le silence

l’efface

 

de manière

à ne laisser

aucune

trace

 

et, l’instant

d’après,

la recommence

comme si de rien n’était…

 

Géraldine Andrée

Publié dans Poésie

Tu me dis

Tu me dis
On t’a gardé
la grande
chambre

jusqu’à
aujourd’hui
Et je songe
oui

que j’ai eu besoin
sur mon chemin
de cette vaste
chambre

du silence
où la prière
touche
mon coeur

en le frôlant
dans son envol
comme une feuille
de septembre

Géraldine Andrée
Tous droits réservés@2018

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Le petit bistrot

Le petit bistrot est fermé.

Je me souviens des chaises et des tables de bois clair, de la lumière d’une après-midi de printemps dans les reflets de la bière, du robinet d’argent bien lustré d’où coulait la mousse blanche.

J’étais une jeune étudiante alors. Je retrouvais, toujours surprise, ma frêle silhouette dans le miroir, juste avant de m’asseoir devant le regard de mon premier amour.

Du toucher de la paume de nos mains, je me souviens bien.

Et puis ce jeune historien aux lunettes fines, rencontré au hasard des couloirs de la Fac, qui s’inquiétait de l’avenir de l’Afrique dominée par les puissances occidentales…

Je me souviens de son long discours qui ne s’adressait qu’à nous. Je l’ai écouté avec intérêt pendant que tournaient dans leur cadran doré, tout en haut du mur, les heures du jour.

Je songe au dernier verre, au dernier bonsoir, aux battants de la porte qui ont dérangé le rideau rouge pour l’ultime fois.

Sur la vitre par laquelle j’ai si souvent guetté avec une joie inquiète l’arrivée de J.Y, est désormais accrochée la pancarte d’une agence immobilière.

En passant devant le petit bistrot clos qui deviendra peut-être une banque ou une compagnie d’assurances, j’ai pensé à tous ces lieux de ma jeunesse évanouis comme des décors de théâtre successifs.

Fin de la représentation où l’on se voit pourtant encore vivre…

La vérité de ces yeux, de ces voix, de ces mots n’était donc qu’une illusion ?

Le petit bistrot n’existe plus

et l’avenir de l’Afrique demeure inconnu.

 

Géraldine Andrée

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J’écris pour attraper…

J’écris

pour attraper

ce papillon

échappé

de l’ancien

Japon

et qui s’enfuit

par les boucles

de mes lettres,

ces fenêtres

toujours

ouvertes,

en laissant

des pointillés

d’or

qui scintillent

dans ma mémoire

jusqu’à la prochaine

aurore

Géraldine Andrée

Tous droits réservés@2018

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Le jour férié

Mon rêve est d’ajouter
un jour férié dans la semaine,
un jour dédié aux fleurs,
aux yeux des animaux,
aux jeux dans l’herbe
et aux rires qui s’égrènent
sur le chemin bleu 
d’un poème.
Un deuxième dimanche
en quelque sorte
où le temps se balance
entre les branches
jusqu’à ce que l’heure rouge
du crépuscule
ramène
les parfums 
des jardins sauvages
à la porte.
Dites-moi,
est-ce pour bientôt ?

Géraldine Andrée

Tous droits réservés@2018

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Le foyer D.

Le foyer D. où je logeais pendant mes jeunes années d’étudiante n’existe plus. Il a été transformé en complexe d’appartements.

En passant devant la grille, je n’ai pas reconnu le jardin. La haie de roses a disparu. Qu’est devenu le chat tigré qui observait les reflets du vent sur l’herbe ?

La fenêtre de mon ancienne chambre est cachée par un volet de fer. Je me souviens si bien de la lumière de sa lampe sur mes livres, de la porte grinçante de l’armoire de bois, du lavabo de faïence blanche ! Tout ceci existe encore avec une telle précision dans ma mémoire que je crois que les souvenirs ont l’intense présence des fantômes.

La cabine dans laquelle je téléphonais à ma famille a été enlevée depuis longtemps. Et tous les mots qui furent dits, murmurés, criés à l’écouteur gris, où sont-ils partis ?

J’ai marché jusqu’au seuil où m’attendait mon premier amour. J’ai tressailli quand j’ai vu que la sonnette rouge, elle, avait été conservée. J’entends encore son tintement clair, signe que J.Y s’impatientait. Vite ! Descends ! Nous allons être en retard au cinéma !

J’ai souvenance de tous ces visages, Soeur Mathilde qui m’accueillait à l’entrée, la jeune concierge qui décrochait la clé de ma chambre, Mme L. qui me remettait mon courrier.

Aujourd’hui n’est en rien différent de jadis. Même heure, même ciel, même lumière que lorsque je rentrais de la fac, décachetais l’enveloppe et lisais les lignes inquiètes de ma mère. As-tu assez à manger ? Tu n’es pas malade, au moins ! Surtout, couvre-toi, il fait encore froid !

Pourtant, tout cela s’est évaporé comme si cela n’avait jamais existé, comme si c’eût  été un effet de scène annoncé au moment de sa représentation.

Des paroles, des regards, des rideaux, des assiettes, de la table d’études, des parfums des fleurs quand on sortait lire par beau temps, il ne reste nulle trace,

que ces quelques paragraphes sur une page virtuelle.

Et moi, suis-je la même, suis-je une autre

ou une autre moi-même ?

Par quels sentiments suis-je habitée ? Un bonheur triste, une tristesse heureuse en songeant à ce qui me fut accordé de vivre ?

Je sais seulement que je passe dans le temps, avec cette conscience où se mirent encore les instants en allés à jamais.

 

Géraldine Andrée

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C’est ici

Ma maison apparaîtra par hasard, comme surgie après un clignement de cil au soleil.

Au fur et à mesure que j’avancerai parmi les feuilles du chemin, elle se révélera à moi, grande et forte, avec toutes ses pierres blanches.

La frêle voix de la grille me saluera.

Les herbes hautes se pencheront sur mes pas.

La sonnette fera courir son rire le long du corridor, telle une facétieuse jeune fille qui rentre de jeux.

Et lorsque je trouverai le coeur du silence qui m’attend,

toutes les fenêtres me reconnaîtront en un seul mouvement de persiennes,

comme si mes peines n’avaient tracé nulle ride,

comme si le temps n’était pas passé sur mon visage d’enfant.

Alors, j’ôterai mes souliers, je laisserai tomber mon manteau, cette noire corolle fanée, sur le sol de bois

et je m’écrierai, en toute sincérité envers moi :

C’est ici que je veux vivre !

Ici que je veux accrocher mon miroir de toujours, les tableaux du jardin de jadis et les planches de mes livres !

Géraldine Andrée

L’Encre au fil des jours

My house will appear by chance, like from after a blink of an eyelash in the sun.

As I walk among the leaves of the path, it will reveal itself to me, big and strong, with all its white stones.

The frail voice of the grid will greet me.

The high grass will look at my steps.

The doorbell will make her laugh along the corridor, like a young girl who comes home from games.

And when I find the heart of silence waiting for me,

All the windows will recognize me in a single mouvement movement,

As if my sorrows had not been tracé,

As if time had not passed on my child’s face.

Then I’ll take my shoes off, I’ll drop my coat, this withered black flower, on the wooden floor.

And I écrierai, in all sincerity to me:

This is where I want to live!

Here I want to hang my mirror forever, the paintings of the garden of yesteryear and the planks of my books!

Geraldine Andrée
Ink over the days