Bienvenue sur mon site d'écrivain biographe, de biographe familiale, d'écrivain privé, de coach littéraire et d'écritothérapeute en Lorraine, en France et ailleurs ! Vois comme elle est belle, mon ami, la Vie ainsi écrite !
J’ai souvenance que mon père, grâce à un montage électrique qu’il avait inventé, programmait qu’une lampe s’allumât toute seule dans l’une des chambres lorsque nous partions longuement en vacances, ceci pour dissuader les éventuels cambrioleurs.
Ainsi, à minuit, une petite lampe de chevet brillait derrière la fente des volets. Le passant pouvait croire la maison habitée.
Mon père est feu aujourd’hui.
C’est pour cela, je crois, que j’écris des poèmes au coeur de la nuit, sous le fêle halo d’une ampoule blanche.
Je veux être, par le mouvement de l’encre dans le silence, cette énergie électrique qui allume une lueur au fond de l’absence.
Vous vous sentez fatigué physiquement, épuisé émotionnellement ? Renouez avec le pouvoir créateur de l’eau.
On ouvre le robinet, on remplit son verre, on prend une douche sans avoir véritablement conscience du caractère précieux et miraculeux de l’eau.
On peut rester des semaines sans manger. On ne peut demeurer, en revanche, plus de trois jours sans boire. Sinon, c’est la mort.
Votre tête se fait lourde ? Vous êtes noyé dans vos soucis ? La lassitude gagne votre corps ? Vous ne pouvez plus créer ? Buvez un verre d’eau ou plusieurs. Cela éclaircira vos idées, allégera votre coeur et vous vous remettrez aussitôt au travail, avec des idées neuves.
Boire entre les repas non seulement facilite la digestion et favorise l’élimination, mais aussi vous purifie de toutes les toxines mentales, psychiques que les autres vous envoient ou que vous secrétez vous-même.
Vous pouvez varier et boire du thé vert – excellent diurétique et détoxifiant -, des infusions ayurvédiques qui réactivent les centres d’énergie – ou chakras.
La douche de lumière est également préconisée pour tous les traumatisés, les victimes de harcèlement moral et de perversion narcissique.
Au cours de la douche le soir, il faut visualiser que la lumière coule sur la peau, les membres et évacue tout ce que l’on a enduré au cours de la journée dans le siphon. De cette façon, les intentions négatives qui ont été projetées se décrochent de l’être et cessent de lui nuire. La douche de lumière est également recommandée après une journée harassante sur le plan nerveux.
Il ne faut pas oublier que nous sommes nous aussi composés à 65% d’eau. Nous participons donc à cet échange énergétique avec l’extérieur.
L’eau est très sensible à l’énergie que l’on émet. Le chercheur Emoto complète les travaux de Benveniste prouvant que l’eau garde la trace des propriétés de certaines substances. Emoto a montré que les molécules de l’eau changeaient selon que l’on émettait une pensée d’amour ou de haine. Les molécules influencées par une pensée de haine se rétractent, se déstructurent. En revanche, les molécules influencées par une pensée d’amour s’unifient, s’harmonisent.
L’eau vive recharge le corps et le psychisme en joyeux magnétisme car elle ne garde aucune empreinte d’intention humaine.
Les eaux stagnantes, en revanche, plombent l’énergie. Il est connu que les maisons qui contiennent un puits ou qui sont construites sur d’anciens marécages nuisent à la santé car de très lourds égrégores (ou amas d’intentions), parfois issus de générations très anciennes, ont eu le temps de salir l’eau dans toute sa composition.
Si, en tant qu’artiste et créateur de votre vie, vous êtes en panne d’inspiration ou que connaissez une phase de dépression, installez-vous confortablement au bord de l’eau dans un coin de nature – source, torrent, fontaine, cascade ou océan.
Ce n’est pas un hasard si des peintres impressionnistes comme Monet ou Manet ont peint la métamorphose des couleurs de l’eau selon les heures. De même, toute la littérature – qu’elle soit romanesque ou poétique – évoque la magie de l’eau. Beaucoup de récits de Maupassant situent le cadre spatio-temporel sur les rives de la Seine ou au bord de la Manche. De même, le chant d’une rivière ou d’une fontaine participe, dans la poésie de Victor Hugo, à d’émouvantes et bucoliques retrouvailles avec l’univers de l’enfance.
Prenez votre calepin de notes ou de dessins.
Installez-vous à fleur de vague, juste à l’endroit où les bulles crépitent sur la terre ou le sable.
Confiez-vous à l’eau. Remettez-lui vos peines et vos espoirs, vos peurs et vos souhaits. Mêlez-y vos larmes.
Puis, prenez votre plume ou votre pinceau. Acceptez tout ce qui remonte à la surface de vous-même, tout ce qui vous envahit, vous enveloppe, vous submerge.
Lâchez prise. Ne retenez rien. Laissez-vous voguer.
Soyez l’eau qui ne contourne pas l’obstacle mais qui danse au-dessus, autour et en-dessous.
Est-ce lorsque j’ai rangé toutes mes poupées ? Ou quelques jours avant, lorsque, dévalant la pente à bicyclette, j’ai senti le soleil monter dans mes reins ?
Ce qui est certain, c’est que je n’étais plus une enfant après la première goutte de sang carmin sur ma jambe…
Et encore, je cherchais le visage des fées dans les édredons des nuages bordés d’or
tandis que rien dans le ciel ne laissait présager cet événement.
Mais pendant que je me baissais pour tracer la marelle à la craie
et que j’y sautais ensuite à cloche-pied, je ressentais une présence dense
tout près de mon coeur. C’étaient – je m’en aperçus au cours des baignades – mes seins naissants.
Laquelle des deux, mon enfance et moi, a quitté l’autre d’abord ?
J’ai seulement souvenance que nos pas, un jour, se sont confondus au moment
d’emprunter le chemin bleu. Puis, je me suis perdue au point
que le toit de la maison s’était échappé loin de mes yeux.
J’ai bien sûr eu peur de ma soudaine indépendance et à mon retour,
bien que l’on m’ait trouvée la même, je m’éprouvais un peu différente.
En septembre, j’étais trop grande pour porter mon manteau d’école
et je l’ai laissé suspendu sur le patère de l’entrée.
C’est alors, je crois, que j’ai pris vraiment conscience de cette absence.
Mon enfance s’en était allée et il y avait désormais entre elle et moi la distance d’une vie
Dans le calme d’aujourd’hui je mire mon âme. Ce jour ressemble aux jours de jadis passés dans la maison de mes feux grands-parents. Le silence m’envoyait le messages des arbres, porté par les ailes d’une mésange. Je n’attendais rien du temps, aucune nouvelle, sinon l’unique événement d’une feuille qui tombait inéluctablement sur la page de mon livre d’images.
Le silence est un ami de longue route qui me montre du doigt le bourdonnement de la rose quand une abeille se pose, la note de l’oiseau enfui entre les feuilles, le crépitement de la bulle à fleur d’eau, le sifflement du fétu que le rire de la brise mêle à la larme de l’oeil, le chuchotement de l’herbe haute dès qu’un pas vient puis s’en retourne, et surtout mon souffle qu’il me désigne par ce simple signe de ma main qui se lève juste devant mes lèvres : « Chut ! Écoute ! »
On vit souvent avec pour seuls objectifs « faire », « accomplir ».
Aussi, lorsque l’on écrit son journal intime, on raconte davantage ce que l’on a « fait » dans sa journée que ce que l’on y a vécu.
Et quand on referme le cahier, on peut éprouver du regret, voire de l’amertume : notre récit est plat, « trop quotidien ». Assurément, il manque quelque chose à sa vie. Mais quoi ? Sans doute la Vie elle-même.
Alors, on cherche un événement qui ajouterait du piquant à l’existence. En vain. Il est difficile d’en trouver d’intéressant à relater chaque jour. Et si l’on se met à en inventer, on n’écrit plus sa vie…
Et si, pour mieux vivre, on commençait à écrire sa vie autrement ?
Si, pour mieux écrire sa vie, on commençait à vivre autrement ?
Au lieu de « faire », puis de « raconter », il suffit parfois d’observer, c’est-à-dire prendre le temps de s’arrêter puis de capter à travers ses cinq sens ce qui se passe à cet instant : un rayon de soleil est apparu à l’angle de la pièce, un chat bâille, il flotte une odeur de café dans l’air, on entend tomber une petite goutte dans l’évier, le tissu du nouveau chemisier est doux à porter…
Il y les coups réguliers du marteau dans l’appartement du dessus, la poussière luit sur les meubles, la voisine doit cuisiner une sauce béchamel, une mouche se pose régulièrement sur mon bras, elle s’annonce avec des étincelles bleues, juste avant de bourdonner…
Ensuite, il convient de noter dans son cahier le jour, l’heure et d’élaborer sa petite liste « d’instants observés », sans jugement, sans émotion.
On peut même jouer le jeu de s’acheter un agenda et, au lieu d’y inscrire les rendez-vous, les tâches à achever, noter dans chaque case ce que l’on a « perçu » aujourd’hui.
On devient ainsi le témoin d’un instant, le spectateur du cours du temps, le contemplateur du rythme de ses jours, ces jours qui ne reviendront plus jamais et qu’il faut saisir, vite, avec la pointe de sa plume pour les accrocher au papier.
On aimera, plus tard, relire ces recueils d’instants observés, se dire
« j’étais assis(e) à cette table que j’ai donnée depuis longtemps, le 12 juillet 2020 à 17 heures et mon coude touchait son vieux bois », « au moment où j’écrivais ceci, le thé infusait dans la théière argentée », « j’ai vécu hier comme aujourd’hui », « c’était au temps où j’habitais la maison de la rue Bouchot »…
Dans ce cahier, il ne se passe rien en apparence. Non. Rien n’arrive car tout est inscrit dans cette évidence qui nous rend présents à ce qui est là, bien loin de toute attente.
Géraldine Andrée
Être, c’est observer tout ce qui est présent.
Pour compléter le sujet de ce billet, vous pouvez visionner ma vidéo L’écriture et le temps.