Bienvenue sur mon site d'écrivain biographe, de biographe familiale, d'écrivain privé, de coach littéraire et d'écritothérapeute en Lorraine, en France et ailleurs ! Vois comme elle est belle, mon ami, la Vie ainsi écrite !
Depuis le temps que je le désirais, ce silence au coeur de la nuit, le voici !
J’allume la lampe nouvelle. La maison est calme. Dans sa paix se mire mon âme.
C’est un instant précieux que celui de voir luire l’encre bleue sous l’ombre de ma plume qui s’allonge pendant que ma main avance dans le blanc.
J’écrirai chaque soir où le noir de cendre tente de recouvrir le feu. J’irai à la poursuite du mot Rêve qui me fait signe et dont le point d’or cligne devant mes yeux.
Je déposerai mon souffle sur la feuille qui, déjà, me porte et m’emporte vers ce message qui m’attend.
Je rêve d’un pays où je pourrais déposer mes bagages et me dire :
Je suis.
Un pays de vérité où mon reflet dans l’eau serait fidèle à moi-même ; Un pays où seul le silence me ferait exister ; Un pays où j’aurais conscience que le moindre brin d’herbe, le moindre fétu bougent sous mon souffle ; Un pays où la terre accueillerait mes pas après la pluie.
Il me semble retrouver ce pays quand j’écris.
Le temps d’une phrase, d’une page, le temps m’oublie. Je vis sur une rive loin du monde.
Mais l’autre vie m’appelle. Il me faut effectuer la traversée à l’envers, sortir de ma maison, de moi-même, quitter du regard ma lueur de plus en plus lointaine pour marcher dans les lumières de la ville.
Et de ce pays quitté je garde le souvenir d’un sentier que je fais poème afin d’y revenir quand je me sens étrangère là où je suis.
Vous rêvez d’écrire le livre de votre vie… Mais, au moment où votre rêve se transforme en projet sur le point de s’accomplir, vous avez peur de ce que ce livre va devenir. Quelle structure, en effet, lui donner ? Selon quel plan organiser les souvenirs ? Est-il possible de répertorier des émotions qui, par nature, échappent à toute emprise ?
Et d’ailleurs, la vie peut-elle totalement se contrôler ? L’écriture d’un livre est-elle toujours dirigée ? Tout comme la vie révèle maints tours et caprices, l’écriture de votre livre vous réservera beaucoup de surprises !
Je vous en prie, lâchez prise ! La vie n’hésite pas à vous envoyer un événement, une rencontre, une coïncidence – ou, comme dirait Jung, une synchronicité – au moment où vous ne l’avez pas décidé ! Aussi, gardez votre livre ouvert sur le hasard, sur une page où l’aile d’un souvenir que vous croyiez à jamais en allée peut à nouveau se déposer. Autorisez à entrer dans un chapitre une ancienne plaisanterie d’enfance, un parfum de vacances, le bruit de la vague quand elle se trémousse, la mèche rousse d’une amie qui se trouve, là, au bord de la marge, ramenée par votre mémoire comme sur un rivage… Tout a une bonne raison d’exister, tout a sa place dans un récit, même l’odeur du lait qui a tourné, même l’éclat bleu de la neige quand vous vous rendiez aux latrines. Tout est digne de présence. Tout est digne de votre présence. Chaque détail insolite de votre histoire, qui surgit dans l’instant sans votre consentement intellectuel, mérite votre regard démultiplié car c’est de vous dont il s’agit, vous qui, tel un reflet répété dans l’encre de vos mots, demande à être accueilli.
Alors, prenez simplement un stylo et un papier. Dans un seul élan – le vôtre -, harmonisez si naturellement la feuille et la plume que vous êtes à la fois la feuille et la plume et que vous ne savez plus laquelle guide l’autre. Peu importe. Laissez le temps respirer pendant qu’il est à l’ouvrage. Laissez la vie s’écrire en vous! Laissez le livre vivre en vous !
Elle a commencé un journal intime Et un cahier de poésie à l’adolescence. Elle se souvient que les crampes des premières menstruations tenaillaient son ventre alors qu’elle écrivait ses poèmes. Une lunaison pour un cahier plein… Le soir de la pleine lune blanche, L’œuvre, aussi maladroite fût-elle, était menée à terme, Bien qu’il parût évident Qu’elle demeurait encore un peu une enfant. C’est ainsi. Son sang a toujours accompagné son encre Jusqu’à chaque page ultime, Jusqu’à la signature un peu timide De ses recueils disparus aujourd’hui,
Géraldine Alias Maureen,
Que seule ce soir La lampe de sa mémoire Souligne d’or Et lui destine.