Publié dans Actualité, Art-thérapie, C'est la Vie !, Ce chemin de Toi à Moi, Ecrire pour autrui, Je pour Tous, Parlez ! Je vous écoute !

De quel matériel avons-nous besoin pour écrire le livre de votre Vie ?

D’un bloc de papier ; d’un stylo (c’est moi qui les fournis) ;

si vous le désirez, je mets en marche mon enregistreur sur mon portable ( mais la page et la plume restituent aussi fidèlement les souvenirs ; d’ailleurs, je prends des notes très vite) ;

de vos souvenirs à toucher, à voir, à regarder (photographies, clichés ou vidéos de vos lieux de prédilection). Si des pièces manquent, nulle inquiétude ! Votre mémoire est le matériau le plus fiable car le plus personnel  et c’est votre vie dont il s’agit et que l’on écrit ;

si la mémoire vous fait défaut (ce qui est normal), de « déclencheurs » de souvenirs : quel était votre morceau de musique préféré ? Quel type de fleur aimait votre grand-mère ? Quel parfum portait votre mère ? Si vous deviez poser une couleur sur votre enfance, laquelle serait-ce ? Et par quelle saveur définiriez-vous cette période ? Suave comme un bonbon ? Aigre-douce comme une pomme d’automne ? A nouveau, si vous êtes dépouillé(e) de ces souvenirs concrets, je peux vous faire écouter ce morceau (J’ai une CD thèque assez complète et You Tube…), vous présenter cette fleur en image (que je peux découper pour vous dans un magazine ou imprimer via Pinterest), vous faire respirer ce parfum (patchouli ? rose ? romarin ? ), vous présenter des palettes et paillettes de couleurs, vous faire goûter des saveurs. Vous l’aurez compris : ce sont des outils que l’on emploie aussi en art-thérapie ou en coaching de créativité. Bien sûr, pour cela, il faut se voir réellement (chez vous ou à mon domicile). Mais la visualisation et l’audition des souvenirs fonctionnent aussi avec Skype et Google Hangout.

Vous aurez besoin aussi de vos émotions. Laissez-vous aller ; elles sont nécessaires à l’écriture. N’oubliez donc pas votre boîte de mouchoirs. En revanche, si ces émotions vous envahissent au point d’entraver le processus naturel du récit, il convient d’effectuer en amont un travail thérapeutique.

Pour ces séances, aucune atmosphère de solennité. On écrit autour d’un bon thé ou d’un bon café. L’écriture du passé est inséparable du présent.

Une fois votre récit de vie achevé, je vous rends tout ce qui a permis à votre mémoire de cheminer jusqu’au livre (photos, portraits, clé USB). J’efface complètement de mon ordinateur vos fichiers envoyés par mail.

En échange, vous aurez un beau cahier, une belle reliure, un bel ouvrage publié. Entre vos mains vous tiendrez toutes les feuilles de vos souvenirs réunis.

Voilà, je crois que j’ai tout dit.

Ah si ! Vous désirerez forcément que le lecteur se penche à la fenêtre de ces mots !

Mais ceci ne peut se produire qu’une fois le livre écrit…

Alors, à bientôt !

 

Géraldine, votre écrivain privé biographe

L’Encre au fil des jours

 

Image : Vincent van Gogh (1853-1890); Lauriers roses (1888)

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Les femmes du temps jadis

Les femmes du temps jadis n’avaient pas le droit de découvrir d’autres pays, d’acheter des couleurs, de dresser leur chevalet sous la lumière des jours.

Ne sachant pas lire pour la grande majorité, elles ne pouvaient pas non plus écrire. Et les mots pour dire leurs joies, leurs chagrins, leurs passions, la flamme de leur âme qui leur montait aux joues, ne laissaient pas de trace. Envolés comme la lueur d’un fétu de paille au vent.

Ces femmes suivaient toujours le pas d’un père, d’un frère, d’un époux.

Gratitude au temps d’aujourd’hui où les femmes peuvent acheter toutes les couleurs et tous les pinceaux qu’elles veulent, où le ciel de nouveaux paysages est à la portée de leur désir…

Le travail de la femme que je suis, auteure-biographe (et j’insiste bien sur « auteure » au féminin), est de poser sur la page les mots que les aïeules ont prononcés pour elles seules – ces mots qui disaient si bien l’espoir et l’attente profonde que le coeur du monde change.

Faire de chaque page ce chevalet où se succèdent des tableaux que certaines ont peints en secret avant de les recouvrir d’un voile ;

faire éclore en chacune de leur voix cette étoile qui brillera au-dessus de la trace de leurs propres pas ;

tel est le rêve, je crois, de chaque femme biographe,

métier où enfin

l’on ne distingue plus le masculin… du féminin.

 

Géraldine Andrée

L’Encre au fil des jours

 

Women from time to time had no right to discover other countries, to buy colors, to erect their chevalet under the light of the fields.

Not knowing for the great majority, they could not write either. And the words to say their joys, their sorrows, their passions, the flame of their soul, which stood in their cheeks, did not leave a trace. Gone like the glow of a straw fétu in the wind.

These women always followed the footsteps of a father, a brother, a husband.

Gratitude to today’s time where women can buy all the colors and brushes they want, where the sky of new landscapes is within reach of their desire…

The work of the woman I am, author-Biographer (and I insist on a female author), is to put on the page the words that the aïeules have spoken for themselves – those words that said so well the hope and the deep expectation that the heart of the world changes.

Make each page that chevalet where the paintings are followed by the paintings that some have painted in secret before covering them with a veil.

Make each of their voices bloom that star that will shine above the mark of their own,

This is the dream, I believe, of every woman biographer,

Occupation where finally

There’s no distinction between men and women.

 

Géraldine Andrée

Ink over the days

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Tout s’écrit en Vous!

Bonjour !

Je suis auteure indépendante, biographe, coach en créativité, étudiante en art-thérapie.

Je vous donne toutes les techniques créatives nécessaires pour écrire votre vie.

Je vous permets d’être l’auteur de votre belle oeuvre qu’est votre Vie.

Par l’art des mots qui rencontrent votre voix intérieure, les conflits se dénouent, les peurs s’exorcisent, les blessures se referment, les colères s’apaisent, les traumatismes se guérissent. Ceci grâce à chaque goutte d’encre.

Toute petite déjà, je voulais faire apparaître la beauté sur le ciel d’une toile ou d’une page – comme une étoile à la surface du bleu.

Je pars d’un menu souvenir – un parfum que je peux vous faire sentir dans le pli d’un tissu, une couleur, un écho subtil, une résonance de lumière, un souffle qui vous touche et

Tout

s’écrit

en Vous !

 

Vous êtes la feuille et l’envol de la plume, tout ce qui se murmure et se prolonge

dans l’attente émerveillée de ce livre qui va vivre demain,

entre vos mains !

***

Good morning !

 
I’m an independent author, biographer, creative coach, Art-therapy student.
 
I’m giving you all the creative techniques you need to write your life.
 
I allow you to be the author of your beautiful work that is your life.
 
By the art of words that meet your inner voice, conflicts will subside, fears will subside, wounds will subside, anger heals, trauma heals. This thanks to every drop of ink.
 
I wanted to show the beauty on the sky of a canvas or a page – like a star on the surface of the blue.
 
I leave from a souvenir menu – a perfume I can make you feel in the fold of a fabric, a color, a subtle echo, a resonance of light, a breath that touches you and
 
 
All
 
Writes
 
In You!
 
 
 
You are the leaf and the envol of the feather, everything that whispers and extends
 
In anticipation of this book that will live tomorrow,
 
Get in your hands!
 
 
 
Géraldine Andrée
L’Encre au fil des jours
 
Ink over the days
 
Publié dans C'est la Vie !, Le journal de mes autres vies, Mon aïeul, mon ami., Mon aïeule, mon amie

Le retour

Arriver sur le seuil

Ôter les feuilles qui le recouvrent

D’un tour de clé

entrer dans le corridor

Sentir la cape fraîche de l’ombre sur les épaules

Voici le silence qui accueille le premier pas

comme un chat qui a attendu depuis longtemps

dans un demi sommeil

Le suivre et retrouver tout surpris dans la chambre

un rayon de soleil qui ressemble

à la mèche de la belle aïeule

Découvrir cette magie avec une telle évidence

qu’on se demande

comment on a pu être absent pendant autant d’années

alors que la maison gardait pour elle seule toute sa présence

Et afin de se faire pardonner d’elle

décider que l’on va demeurer ici à jamais

pour faire refleurir

l’âme des dormeurs

sous chaque chose

un ruban

un couvercle de porcelaine

une soucoupe où furent ciselées

des guirlandes de roses d’or

dans un éternel bleu

où n’existe pas la mort

car tel

est le rôle

essentiel

de ceux qui restent

 

Qu’ils se souviennent

pour la prochaine

aurore

 

Géraldine Andrée

Publié dans Art-thérapie, C'est la Vie !, C'est ma vie !, Journal créatif, Le cahier de mon âme, Le journal de mes autres vies, musique, Toute petite je

Ma langue

Toute petite, je m’inventais une langue, une langue qui était mienne, compréhensible pour moi seule.

Une langue sans syntaxe ni unité sémantique ; une langue délivrée de toute grammaire et exigence orthographique.

Une langue qui courait telle la rivière au gré de son propre souffle et qui charriait dans la lumière des jours d’étranges mots nés de ma bouche.

J’aimais cette langue. Elle me permettait de me comprendre, d’exister enfin, loin de ma timidité.

J’inventais plusieurs personnages qui, j’en ai conscience aujourd’hui, n’étaient autres que les projections de mon Moi idéalisé.

Je les faisais converser au coeur de ma chambre. Je réalisais ainsi des interviews sur un écran rêvé dont la clarté inondait mon esprit, ou sur une chaîne de radio fantaisiste, diffusée après l’école, heure bénie où j’étais à l’écoute.

Je modulais ma voix, selon une impulsion qui surgissait dans l’instant : tantôt puissante, tantôt douce ; tantôt cri, tantôt murmure ; tragique puis vibrante d’espoir ; mélancolique puis joyeuse.

Je savais d’instinct que c’était le rythme de cette langue qui dictait de telles variations, faisant monter des larmes à mes yeux et courir sur ma peau des frissons délicieux.

Je me prenais très au sérieux. J’étais fière de poser la question et d’apporter la réponse. Quand j’adoptais un ton docte, je me mettais sur la pointe des pieds et j’approchais mes lèvres d’un invisible micro, si brillant pour mon public imaginaire dont la chambre était comble !

Personne ne pouvait m’extraire de ma rêverie sans provoquer en moi une immense frustration d’interrompre ainsi l’intérêt de la conversation.

Quand on me disputait, quel bonheur que de me rebeller dans cette langue dont les gros mots étaient indétectables !

-Qu’est-ce qu’elle dit ? demandait-on.

Et je souriais en silence.

Il me semblait que je détenais la formule magique, la primordiale vérité de l’alchimie.

Langue de la louange, de la quête et de la révolte.

J’ai oublié aujourd’hui comment elle sonne.

Mais je sais qu’elle a existé, langue d’un lointain pays natal dont on garde le souvenir jusqu’à la fin de sa vie,

langue d’une enfant si petite qui, au fil de ses phrases insaisissables comme des flots pour autrui, a grandi.

 

Géraldine Andrée

Toute petite Je (extrait)

Récit autobiographique

Publié dans C'est la Vie !, C'est ma vie !, Cahier du matin, Ce chemin de Toi à Moi, Chanson, Le cahier de mon âme, Poésie

A l’aurore ta parole

J’aime

entendre

à l’aurore

ta parole

qui se mêle

aux premières

voix

dans la ruelle,

au murmure

de l’eau

qui court

sur le cou,

au tintement

des couverts

et au clignement

entre

deux silences

de la lumière

à travers

la fenêtre.

Quand

je t’écoute

au rythme

du temps

qui va

et vient

sur sa balancelle

d’enfant,

il me semble

que je prends

le pouls

du jour

que je confonds

avec le doux

battement

de mon coeur

pendant

ces instants

qui rencontrent

tes mots…

J’aime

entendre

à l’aurore

ta parole.

Géraldine Andrée

                                                                Tous droits réservés@2018

 

Publié dans C'est la Vie !, Parlez ! Je vous écoute !

La charte du biographe

Ecrire une biographie, c’est passer beaucoup de temps ensemble.

Vous allez me donner des informations très personnelles sur vous. Certes, je ne saurai pas tout de vous car chacun possède – heureusement – sa part de mystère insaisissable. Mais je connaîtrai beaucoup de choses sur votre vécu, vos émotions, votre famille, votre lignée généalogique.

Aussi, il est capital que se crée une harmonie entre votre voix et ma plume.

J’ai donc élaboré une charte pour notre engagement mutuel – moi, écrivant votre vie en vous écoutant vous raconter ; vous, me confiant une part intime de votre être.

En tant que biographe, je suis tenue au secret professionnel. Par conséquent, tout ce que vous me dites – excepté, évidemment, ce qui est couché sur le papier en vue d’une publication – restera confidentiel.

En tant que biographe, je suis impartiale. Je n’accepterai pas d’écrire des oeuvres où existent clairement des intentions de diffamation , de vengeance et de règlement de comptes ad-nominem.

Je suis votre biographe, je ne suis pas une psychanalyste. Mon rôle est d’écrire une partie ou l’ensemble de votre vie et cela s’arrête là. Evidemment, écrire sa vie réveille souvent des émotions enfouies, des douleurs cachées, des conflits non résolus. Si cela s’avère trop compliqué au point d’entraver le processus d’écriture, je ne peux que vous conseiller de consulter un psychothérapeute.

En tant que biographe, je vous fais toujours payer à la séance. Vous êtes donc libre d’interrompre le travail quand vous le désirez. Je vous l’explique plus en détails dans l’article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

Une fois la prestation terminée, vous recevrez une facture.

En tant que biographe, si je vois que je suis mise en danger par des tentatives de manoeuvres, des problématiques inconscientes, des pressions claniques ou une atteinte à mon respect et à ma déontologie, je me réserve le droit d’interrompre le travail. Une telle décision est évidemment réservée à des situations graves, inextricables, nuisibles à ma personne.

En tant que biographe, une fois l’ouvrage abouti, j’efface tous les fichiers, toutes les photos téléchargées qui ont un rapport avec la biographie.

En tant que client, vous devez être conscient que le premier objectif d’une biographie est d’écrire sa vie, de raconter ses mémoires, de laisser une trace, de léguer un patrimoine affectif, psychologique, spirituel à vos descendants. Ce sont des raisons valables et très louables. Bien sûr, une biographie peut soigner, guérir des douleurs qui n’ont pas été correctement prises en charge. Mais ce n’est pas sa fonction première. L’écriture dans son processus demande une mise à distance suffisante. Sinon, elle sera très lourde pour vous comme pour moi. Par conséquent, si des traumatismes empêchent toute progression du livre, il sera fortement recommandé d’interrompre les séances et de résoudre les conflits inconscients avec un thérapeute.

En tant que client, vous vous engagez à régler les séances d’écriture après chaque entretien. Vous pouvez pour cela vous diriger vers Ma boutique 

ou si vous avez droit à des remises spéciales, notamment en vous abonnant à ma Newsletter via ce Contact, me rémunérer directement sur Paypal . Chaque séance est de 175 euros, comme je l’ai expliqué dans mon article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

(70 euros l’entretien ; 105 euros l’heure et demie d’écriture). Ce sont des prix normaux, sans excès, que pratiquent d’autres confrères. Des prix trop faibles comme 20 euros, 30 euros, 40 euros sont trompeurs car ce sont des prix à l’heure. Autrement dit, si l’entretien en tant que tel dure deux heures, vous payez 60, 80 euros ; à cela multiplié par les heures d’écriture. Vous excédez très vite les 175 euros. De même, des prix trop élevés, payables à l’avance et au forfait ne rentrent pas dans ma façon de procéder.

Être biographe ( Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?  )

est un métier. Sur ces 175 euros sont prélevées des cotisations sociales et fiscales ; le reste me sert à vivre.

En tant que client, vous êtes la voix de votre récit, le porte-parole de votre histoire. Vous êtes donc en droit bien sûr de demander des modifications des pages écrites. Mais des requêtes réitérées – voire abusives – de modifications entravent la progression du livre de votre vie et m’empêchent d’avancer, d’autant plus que j’ai d’autres clients à satisfaire… Je vous fournis à chaque séance les pages à valider. Du temps vous est laissé pour bien réfléchir : respectent-elles votre ressenti, votre intention, votre parole, le courant de votre mémoire ? Résonnent-elles en vous avec des mots justes ? Vous me proposez les modifications. Je les accepte gratuitement au nombre de trois. Au-delà, toute modification conséquente est facturée à l’heure.

En tant que client, vous pouvez publier le livre de votre vie, comme je l’ai expliqué dans mon article Comment se passe, concrètement, l’écriture d’une biographie ?

Je peux m’occuper moi-même de cette auto-publication. Néanmoins, nous partageons juridiquement chacun 50 % des droits d’auteur puisque nous avons réalisé à deux le livre – vous la voix ; moi la plume. Il est donc normal que mon nom figure à côté du vôtre, souvent de cette façon :

*Jean DUPONT

avec Géraldine ANDREE

Le Rythme des flots

Edition Z.

Si vous souhaitez que mon nom disparaisse, cela signifie que je vous cède mes droits d’auteur moyennant compensation financière de votre part.

En copubliant, nous avons droit chacun à 50 % du prix de la vente.

Voilà. Je souhaite à la voix et à la plume une belle aventure au fil des jours.

A bientôt !

A la fenêtre des mots !

Géraldine Andrée