Publié dans Art-thérapie, Bullet journal, Collections de l'esprit, Créavie, Journal créatif, Journal d'instants, L'alphabet de l'herbe, Poésie, Poésie-thérapie

Ce qui m’inspire

Ce qui m’inspire :

*Le soleil entre les feuilles

*Un sentier qui s’échappe dans le vert

*Un moineau sur le bec de la fontaine

*Un haïku lu tard le soir

*Le thé au chocolat – oui ! ça existe ! De la marque Yoggi !

Et vous ? Notez ce qui vous inspire dans un petit carnet ! Ces petits instants dans votre journée constituent aussi votre biographie.

Géraldine Andrée

Publié dans Créavie, Ecrire pour autrui, Le cahier de la vie, Le cahier de mon âme, Le livre de vie, Psychogénéalogie, Récit de Vie

De là où je vous écris

De là où je vous écris, s’écrit votre véritable histoire, non celle que d’autres ont écrite pour vous, l’histoire des autres mais votre histoire, réappropriée, réécrite fidèlement à ce que votre âme a voulu au départ, en s’incarnant ici. Et ce sera votre vie, telle que vous, vous l’avez écrite !

Voici le bureau de là où je vous écris, de là où j’écris où votre vie, sous la lampe qui fera de chacun de nos mots réunis une lampe qui éclairera votre chemin terrestre.
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Chaque matin

Chaque matin,
avant d’ouvrir
ma fenêtre
sur le ciel
du jour,

j’ouvre
une autre
fenêtre,
mon cahier,
sur le ciel

toujours
blanc
du papier
et je vois
le jour

de mon âme
apparaître
pour éclairer
ce que je vivrai
aujourd’hui.

Géraldine Andrée

Photo de Pixabay
Publié dans C'est ma vie !, Cahier du matin, Créavie, Dialogue avec ma page, Grapho-thérapie, Journal de la lumière, Journal de ma résilience, Journal de mon jardin, L'alphabet de l'herbe, Le cahier Blueday, Le cahier de la vie, Le cahier de mon âme, Le livre de vie, Le temps de l'écriture, Récit de Vie

Pourquoi tu écris ?

J’écris pour retrouver le soleil des anciennes vacances qui dansait sur le carrelage de faïence de la cuisine à Porto.

J’écris pour que ma main refasse connaissance par la pointe d’un Bic bon marché avec la légèreté de mes pieds d’enfant.

J’écris pour emprunter dans ma chambre une passerelle qui mène à l’infini.

J’écris pour pardonner à la vie ses coups bas, même si ce n’est pas facile.

J’écris pour m’émerveiller du reflet du matin dans ma cartouche d’encre, tout simplement.

J’écris pour me sentir écoutée par le bruissement du papier.

J’écris pour faire de chaque carnet un voyage et quand on me demande : « C’est pour où ? », répondre : « Vers moi-même. »

J’écris pour m’imaginer que mon souffle se répand dans les feuillages du jardin disparu.

J’écris pour célébrer la compagnie de la solitude.

J’écris pour puiser la force de continuer ce livre chaque jour.

J’écris pour conclure chaque page de mon journal par cette fidèle phrase : « Il ne te reste qu’à te mettre à l’ouvrage. »

J’écris pour semer des mots quand je me suis égarée sur des chemins que d’autres ont tracés pour moi – Petite Poucette qui ne renonce pas.

J’écris pour ne plus avoir à me justifier par la suite, car je préfère laisser de la place aux corolles futures.

J’écris pour rien ; j’écris sur rien. Et si l’on me dit que c’est ridicule, j’écris pour accorder de l’importance à un pépin de pomme.

J’écris pour que, dans mon histoire à moi, au moins, ce petit pépin tout brun donne un pommier qui va grandir au fil de ma vie.

Géraldine Andrée


Photo de Tom Swinnen
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Le bout de l’ultime

J’écris sans doute
pour vivre encore
un fragment
de ce qui a été vécu jusqu’au bout

et en détachant une feuille
de mon bloc-notes,
arracher un instant
du temps.

J’écris sans doute
pour suivre l’étincelle
qui sautille
sur le sentier roux ;

contempler le battement
de la flamme
juste avant que mon souffle
ne l’éteigne ;

laisser à la pivoine
aux pétales fripés
à fleur d’eau
un jour de plus.

Mais j’écris surtout
pour redonner
un instant ultime
à ce qui est feu ;

avec l’encre
étincelante
de mon point,
maintenir la lueur

de la braise
jusqu’au moment
où l’heure du sommeil
aura sonné ;

avec la liaison
entre deux lettres,
retracer ton sourire
entre tes fossettes

pendant ce dernier déjeuner
en famille,
alors que tu t’apprêtes
à disparaître ;

avec une virgule,
faire palpiter
les ailes
du papillon

exilé de son jardin
et voir qu’il a pu renaître
sous ma fenêtre
en ce poème.

Géraldine Andrée