L’aile
de l’ultime
rayon de soleil
s’envole
loin
de mon épaule
Je me penche
dans l’ombre
du sentier
pour récolter
peut-être
deux ou trois
graines
de ton rire
prêtes
à fleurir
au bord
de ma mémoire
mais il n’y a guère
que les frêles
points
de suspension
qu’une première
luciole
allume
après le souvenir
de tes paroles
Je reviendrai
à la belle saison
En attendant
je fais encore
quelques pas
jusqu’à la grille
que je referme
sur mon cœur
tranquille
Géraldine Andrée