Rescapée des camps d’Auschwitz, Ruth Elias ne voulait plus vivre. Placée en sanatorium pour soigner sa dépression, elle a suivi le conseil de sa psychothérapeute :
« Ecris ! Ecris des lignes pour survivre ! »
Chaque jour, fidèlement, Ruth écrivit.
Et mot après mot, phrase après phrase, point après point, elle reprit souffle.
Elle se laissa regagner par l’espoir.
L’écriture avait fait plus qu’emmener Ruth au bout de chaque page.
Elle l’avait guidée telle une amie vers sa Vie.
Géraldine Andrée